Ligue des champions : le PSG doit passer en mode turbo, victoire ...

Le PSG est sommé de réagir, mardi 22 octobre, face au PSV Eindhoven pour éviter de se placer dans une position périlleuse en Ligue des champions.

La cuisante défaite subie à Arsenal (2-0) lors de la précédente journée a mis en lumière les failles parisiennes, notamment en défense, et le club de la capitale doit désormais profiter de la venue du champion des Pays-Bas pour se relancer.

Le fameux top 8 sur les 36 équipes engagées dans cette nouvelle "phase de ligue", qui permet de se qualifier directement pour les huitièmes de finale, est encore accessible pour le PSG, auquel il reste six matches. Mais alors qu'il affrontera ensuite l'Atlético Madrid, le Bayern Munich et Manchester City, il ne va pas falloir lâcher trop de points contre les équipes abordables que sont le PSV, Salzbourg et Stuttgart.

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Et cela commence au Parc des Princes mardi avec la venue de l'équipe néerlandaise, à cinq jours du "classique" de la Ligue 1 dimanche à Marseille. La Juventus Turin, équipe du calibre du PSG, a montré le chemin en dominant le champion des Pays-Bas (3-1) mais le PSV Eindhoven a ensuite limité la casse à domicile contre le Sporting Portugal (1-1). L'équipe néerlandaise est solide et déjà en tête de son championnat, l'Eredivisie.

Surtout, le PSG est tout sauf dominant en ce début de Ligue des champions. "Il y a beaucoup de choses à améliorer mais je suis très optimiste. Bien sûr, la Ligue des champions est une compétition très difficile, il y aura des résultats moins bons, mais demain on joue au Parc des Princes, et on a envie d'obtenir un résultat positif", a confié l'entraîneur, Luis Enrique.

Malgré une domination longtemps stérile, "je crois que l'équipe a très bien joué contre Gérone, et bien sûr pas joué de la manière que nous voulions contre Arsenal, mais je suis satisfait de ce que j'ai vu de mon équipe tout au long de cette saison", a insisté le technicien espagnol.

Concernant cet adversaire néerlandais, le coach du PSG estime que "c'est difficile d'évaluer son niveau : on peut deviner le niveau général, en se comparant à Gérone et Arsenal, mais il faut regarder en fonction de si ça a été à domicile ou à l'extérieur, ça change l'environnement, l'arbitrage". "Avec le format actuel de la Ligue des champions, chaque match à domicile a encore plus d'importance, mais c'est important aussi pour le PSV, on a tous besoin de marquer des points, on va jouer avec beaucoup de motivation et d'optimisme pour gagner les trois points", a ajouté Luis Enrique.

Les Parisiens, surmotivés à en croire le Sud-Coréen Lee Kang-in, entendent présenter la "meilleure version" d'eux-mêmes. "Tous les matches sont une finale pour nous en Ligue des champions", a-t-il ajouté. Le joueur, couteau suisse depuis son arrivée à l'été 2023, a récemment été utilisé à la pointe de l'attaque, mais Luis Enrique a aussi à sa disposition Marco Asensio ou Randal Kolo Muani, en attendant le retour de blessure de Gonçalo Ramos.

Monaco doit engranger contre l'Étoile rouge de Belgrade

Coleader de la L1 avec le PSG, Monaco a aussi un bon coup à jouer en accueillant l'Étoile rouge de Belgrade, l'une des équipes les plus faibles du plateau (deux revers en deux rencontres). Les Monégasques doivent impérativement l'emporter à domicile afin de rester dans la course à la qualification.

Si Monaco a surpris l'Europe en dominant de belle manière le FC Barcelone (2-1), lors de l'ouverture de la compétition, le nul arraché sous le déluge à Zagreb face au Dinamo (2-2), le 2 octobre, n'a pas été une bonne affaire. Car, sur le papier, le Dinamo est, avec l'adversaire proposé mardi soir, l'Étoile rouge de Belgrade, la formation la plus faible que les joueurs d'Adi Hütter aient à défier pour viser le top 8 (qualification directe en huitièmes de finale), voire le top 16 (qualification en barrage en tant que tête de série, avec l'avantage du terrain) des 36 équipes engagées.

Face aux Serbes, qui ont perdu leurs deux premiers matches, il faudra donc impérativement l'emporter pour conserver le bénéfice de la première victoire contre Barcelone. Avant l'hiver, Monaco doit engranger les points. D'autant qu'ensuite, l'opposition sera bien plus relevée.

Hormis le déplacement début novembre à Bologne, duquel il faudra également revenir avec des points, Monaco ne se mesurera ensuite qu'à du haut de gamme : les réceptions de Benfica et d'Aston Villa à domicile, et des déplacements à Londres et Milan contre Arsenal et l'Inter. Ce n'est qu'après Belgrade et Bologne que Monaco saura donc si la qualification est déjà envisageable ou un rêve qu'il faudra aller chercher après avoir réalisé des exploits.

Pour battre l'Étoile rouge, Monaco devra marquer face à une formation qui cherchera à prendre ses premiers points dans la compétition. Or Breel Embolo et ses partenaires n'ont pas su le faire contre Lille (0-0) vendredi dernier en Ligue 1. Privé de Folarin Balogun – blessé –, son attaquant le plus prolifique depuis le début de la saison, Monaco n'a jamais su déstabiliser des Nordistes totalement regroupés derrière.

À Louis-II, Monaco a également été tenu en échec par Lens (1-1) et deux de ses trois victoires ont été très étriquées : 1-0 face à Saint-Étienne, et 2-1 à la dernière seconde contre Montpellier, deux mal-classés. À chaque fois, les adversaires étaient modestes et peu enclins à proposer du jeu pour ne pas se découvrir. Cela sera sans doute encore le cas mardi soir contre une équipe que Monaco avait battue à deux reprises en phase de poule de Ligue Europa en 2022 (1-0 à Belgrade, 4-1 à Louis-II).

Avec AFP