Bassin d'Arcachon : Jérémy Frérot en concert privé avec ses fans au ...
Ce mardi midi, 10 septembre, le chanteur gujanais Jérémy Frérot pose pour quelques photos sur la jetée du Moulleau. Vendredi sortira son troisième album intitulé « Gamin des sables », comme le restaurant qu’il a ouvert avec son copain Igor Sonnier il y a plus d’un an au Moulleau. « On cherchait le nom du resto et Igor a dit Gamin des sables. Il croyait que c’était les mots de la chanson « Le Chant des sirènes », avec Flo Delavega, raconte Jérémy. Mais non ! Les paroles, c’est : enfants des parcs, gamins des plages. Mais ça sonnait bien Gamin des sables alors on l’a gardé. »
Il est plutôt détendu, sans stress, à quelques heures d’interpréter des extraits de son nouvel album au Pestacle, son autre resto au port de La Teste, lors d’un concert privé organisé par la plateforme d’écoute Deezer. « Non ! Pas de trac ! Être sur scène, c’est le but, y a rien de mieux ! »
Et dans la soirée, nous voilà au Pestacle. La seule pression ressentie a le goût de bière. Dans un coin du resto, Jérémy apporte de la pizza à ses deux fils. Ici, il n’y a que des fans, une centaine de personnes au total, un cercle intime. Les invités sont des abonnés Deezer, qui pèse environ 25 % des écoutes en streaming en France, qui ont, via le club de la plateforme, participé à un concours et gagné leur place.
Open Bar
Ce sentiment d’être un ou une privilégié(e) n’est pas si courant. Ils attendent, d’accord, mais il y a sur les tables du vin, des huîtres, du fromage, des pizzas, des bouchées… Et surtout bientôt l’arrivée de leur chanteur.
À 21 h 01, soit très exactement 31 minutes après l’heure prévue du concert, Jérémy Frérot monte sur la (petite) scène du Pestacle. « On a le temps hein ? Y a pas tellement d’horaire ce soir, non ? » Rigole-t-il avec ses deux musiciens (et réalisateurs de son album), le batteur Romain Joutard et Julien Grenier aux claviers. Non, ce soir, vraiment aucune pression, ils sont entre eux après tout… « Vous êtes beaux, dit Jérémy à son public. Moi, je suis beau en tout cas ! » Des rires. « Non, c’est pas vrai… » Si, un peu, avec ses docs aux pieds, son pantalon noir et son t-shirt bleu pâle à col blanc siglé d’un numéro 10 dans le dos, bref, un haut qui rappelle le maillot de Diego Maradona à Naples (la marque Buitoni en moins).
Ce nouvel album a été écrit sur le bassin d’Arcachon où j’ai passé les deux dernières années. J’ai alors été un homme triste, joyeux, nostalgique, un père heureux, un fils heureux, un ami comblé et ça m’a énormément inspiré »
Et Jérémy chante. « J’ai la mer » pour commencer, parce que « qu’est-ce que c’est bon d’être sur le bassin d’Arcachon quand même ! » Puis « Un homme », tiré de « Meilleure vie » où il interroge la masculinité, la sienne d’abord. « Je ne pensais pas être aussi ému ce soir. Ce nouvel album a été écrit sur le bassin d’Arcachon où j’ai passé les deux dernières années. J’ai alors été un homme triste, joyeux, nostalgique, un père heureux, un fils heureux, un ami comblé et ça m’a énormément inspiré. Ce troisième album a débuté avec des événements difficiles. Mais il fallait en passer par là. » Et il chante « Adieu », sur sa vie de père après s’être séparé de la mère de ses deux fils, Laure Manaudou.
Mais ce soir, on célèbre avant tout le bassin d’Arcachon. « Quatre ans à Paris, quatre ans à Marseille, oh que le Bassin m’a manqué ! Merci Deezer ! Après hein, voilà, on vous emmène sur le Bassin ! » Et dans la salle, information vérifiée, il n’a pas fallu supplier à genoux les représentants de Deezer pour les amener jusqu’en Gironde… Et pour parler du Bassin, quoi de mieux que de chanter « Le Chant des sirènes », ce tube des Fréro Delavega.
Les fans dansent. À regarder leurs lèvres, on voit même qu’ils connaissent déjà les paroles des trois chansons du troisième album déjà publiées sur les plateformes. Ils ont droit de filmer ce qu’ils veulent, de photographier tant qu’ils veulent. C’est open bar, sur les tables comme sur scène. Ils sont tout près de Jérémy Frérot, quasiment en famille. D’ailleurs, les fils de Jérémy apostrophent leur père : « Oui ? T’as faim ? Heu… Je travaille mon chéri… Demande à Mamy… »
Certifié disque d’or
Et puisque tout se termine un jour, le concert s’achève vers 22 heures. Mais il y a une surprise ! Pascal Nègre est dans la salle. L’ancien PDG d’Universal Music France dirige aujourd’hui le label musical 6 & 7, celui de Jérémy, qu’il suit depuis ses débuts. Il a entre ses mains un disque d’or pour le single « Adieu ». Il vient d’être certifié. « Je l’ai réclamé tout de suite, sourit Pascal Nègre au micro, il nous le fallait pour ce soir ! »
15 millions d’écoutes ! Wahooo ! Ça fait beaucoup de Stades de France ça. Un jour, le Stade de France… »
Disque d’or, cela veut dire 15 millions d’écoutes sur les plateformes. « 15 millions d’écoutes ! s’exclame le chanteur. Wahooo ! Ça fait beaucoup de Stades de France ça. Un jour, le Stade de France… » En attendant, sa tournée débutera les 16 et 17 janvier 2025 avec deux dates au Miroir, la salle Gujan-Mestras, chez lui…