VIDÉO - "Je buvais 5 à 6 bouteilles de rosé par jour" : Jérémy Ferrari se livre sur son alcoolisme dans "Sept à Huit"
Sauvé in extremis par son meilleur ami qui le découvre assis les pieds dans le vide, cette tentative de suicide agit comme un électrochoc. "J'ai dit à mon ami, il faut m'enfermer, je vais sauter. Et je ne veux pas mourir", lance-t-il. À cette époque, Jérémy Ferrari boit depuis un an, tous les jours. Et depuis plusieurs semaines, le rythme s'est accéléré avec une cadence quasi ininterrompue, du matin au soir, "avec des doses extrêmement fortes. Du whisky le matin au petit-déjeuner, puis sur la fin, je pouvais boire jusqu'à 5 à 6 bouteilles de rosé par jour, sans aucun problème", souligne-t-il, précisant par ailleurs que les jours précédant son passage à l'acte, il ne dort plus. "Parce que je commence à ajouter à l'alcool des médicaments. Je prends beaucoup de cortisone pour tenir la journée, je prends des Lexomil le soir pour essayer de dormir, et rien ne marche", poursuit-il.
Il faut dire que les quantités qu'il ingurgite sont telles que cela ne lui fait plus rien. "Vous buvez et vous êtes de plus en plus angoissé. Et à un moment donné, il n'y a plus rien qui marche. C'est comme ça que vous vous retrouvez au bord d'une fenêtre". Un acte désespéré qui le pousse à entrer en cure de désintoxication et à tenter de comprendre pourquoi il va si mal. "On va commencer à mettre des mots sur ce que j'ai. On me dit d'abord que j'ai un trouble de l'attention avec hyperactivité, ensuite on va me dire que je suis HPI, et on m'explique que cela peut créer d'autres pathologies. C'est mon cas, je suis obsessionnel compulsif et obsessionnel idéatif, c'est-à-dire qua j'avais beaucoup de flashs qui pouvaient arriver à n'importe quel moment, donc je bois pour faire taire tout ça, pour que dans ma tête, ça s'arrête", révèle-t-il.