Jérémy Ferrari : la descente aux enfers d'une star du rire
C'est une star du rire qui remplit les plus grandes salles. L'humour grinçant de Jérémy Ferrari fait un malheur depuis plus de dix ans. Mais comme le sont souvent les grands clowns, la réalité de vie de l'humoriste a été compliquée, douloureuse, en dépit du succès. Dur avec lui-même, avec les gens qu'il aime, alcoolique, il a fallu des années à Jérémy Ferrari pour mettre des mots sur son mal-être. Des maladies invisibles qui ont failli le pousser à commettre l'irréparable. Derrière la star de l'humour noir, l'observateur antisocial, corrosif, qui remplit des Zénith, se cache un grand angoissé. Ses maladies invisibles, son addiction à l'alcool, Jérémy Ferrari parvient à en faire rire sur scène, et en parler fard ce soir. Il y a six ans, alors qu'il fait les métiers de son rêve, un jour en pleine tournée à succès, il fait une tentative de suicide. "Ce jour-là, comme depuis plusieurs semaines maintenant, je bois du matin au soir. Je suis au sommet de mes problèmes d'alcool et perds complètement la notion de la réalité. Donc, je me mets au bord de la fenêtre, je m'imagine sauter...", avoue-t-il à Audrey Crespo-Mara dans "Sept à Huit". Cette tentative de suicide lui fait prendre conscience de ses problèmes et le pousse à entrer en cure de désintoxication. Jérémy Ferrari y apprend que ses troubles ne se limitent pas à l'alcoolisme. "Je suis obsessionnel compulsif et obsessionnel idéatif, c'est-à-dire que j'avais beaucoup de flashs qui pouvaient arriver à n'importe quel moment, donc je bois pour faire taire tout ça", révèle-t-il. Écoutez l'intégralité de son interview dans la vidéo en tête de cet article. Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack. 7 à 8 propose 3 à 4 reportages sur l’actualité du moment : politique, faits divers, société ou encore évènements internationaux.