L'acteur Jamie Foxx visé par une plainte pour agression sexuelle
Après P.Diddy, Axl Rose ou Donald Trump, c’est au tour de Jamie Foxx d’être visé par une plainte pour agression sexuelle à New York. L’acteur, qui a notamment interprété le Django de Quentin Tarantino, est mis en cause pour des faits remontant à août 2015. D’après cette action en justice datée de mercredi 22 novembre et déposée devant la cour suprême de l’Etat de New York, Eric Marlon Bishop, alias Jamie Foxx, a «agressé sexuellement» la plaignante, qui a tenu à conserver son anonymat, lors d’une soirée sur le toit-terrasse d’un bar-restaurant de Manhattan. L’acteur est notamment accusé d’avoir «glissé ses mains dans les sous-vêtements de la plaignante et d’avoir placé ses doigts dans son vagin et son anus». Le bar-restaurant-lounge Catch NYC & Roof et son propriétaire-gérant Mark Birnbaum sont également visés par cette plainte au civil.
Vendredi soir déjà, la star américaine du hip-hop Sean Combs, Puff Daddy sur scène, et son ex-compagne Casandra Ventura, alias Cassie, une chanteuse de R & B, étaient parvenues à un accord «à l’amiable» au lendemain d’une plainte au civil contre lui pour viol et violences physiques et psychologiques entre 2005 et 2018. Mercredi, c’est Axl Rose, le leader des Guns’n Roses, qui a fait l’objet d’une plainte au civil enregistrée à New York, pour «agression sexuelle» et de «violences» contre cette femme, qui a le même âge que son agresseur présumé. Les faits se seraient produits en 1989 dans une chambre d’hôtel de New York, après une rencontre en boîte de nuit.
Une loi qui expire ce jeudiToutes ces actions en justice au civil sont rendues possibles grâce à une loi de l’Etat de New York qui permet depuis novembre 2022 - mais seulement pendant un an jusqu’à ce jeudi de la fête de Thanksgiving - aux victimes de violences sexuelles de porter plainte au civil pour des faits criminels ou délictuels prescrits. Cette législation locale, baptisée Adult Survivors Act, a permis à de nombreuses plaignantes et plaignants d’agir en justice, au civil, contre leurs agresseurs sexuels présumés, souvent des personnalités de premier plan.
Ainsi en mai, l’ancien président américain Donald Trump a été déclaré responsable d’agressions sexuelles contre l’ancienne chroniqueuse du magazine Elle, E. Jean Carroll, dans un grand magasin de New York en 1996. E. Jean Carroll avait touché cinq millions de dollars de dommages et intérêts versés par Donald Trump.