Le journaliste Henri Sannier, malade et paralysé, remarche: il témoigne pour le Téléthon
Victime d’un accident de vélo, puis d’un virus, l’ex-journaliste de télé Henri Sannier a été privé de l’usage de ses jambes et de ses mains. Il a été au centre de rééducation de Berck. Aujourd’hui, il remarche et témoigne.
Publié: 3 Décembre 2022 à 10h08Temps de lecture: 3 minPopulaire journaliste, Henri Sannier est connu pour avoir présenté le JT de France 2 et « Tout le sport » sur France 3. En 2017, il a raccroché pour une retraite méritée, mais active. Toujours passionné de sport, il a continué à le pratiquer, notamment le vélo. C’est d’ailleurs au cours d’une sortie de VTT en décembre 2020, qu’il a été percuté par une voiture, près de chez lui en Baie de Somme. Rien de trop grave sur le coup, il se remet rapidement de ses blessures. Mais « petit à petit », il « éprouve des difficultés à marcher » et a « des fourmis dans les doigts », a-t-il raconté à Téléloisirs. Jusqu’à la paralysie. « Du jour au lendemain, je ne pouvais plus marcher », détaille le journaliste à qui les médecins ont d’abord diagnostiqué une neuropathie. Il s’est battu, notamment pendant sa rééducation à Berck où il a pu constater les progrès.
Durant un an et demi, Henri Sannier a vécu dans un fauteuil roulant, jambes et mains paralysées. Après avoir découvert de quoi il souffrait exactement, les médecins ont proposé un nouveau traitement : la plasmaphérèse. « Pendant quatre heures, ils filtrent mon sang pour renouveler mon plasma », a résumé Henri Sannier. En juin dernier, il a réussi à remarcher. Une grande étape pour le Picard de 74 ans qui rêve de pouvoir remonter sur son VTT.
« Je remarche ! »« Ça faisait de nombreuses nuits où je rêvais que je marchais de mon portail à la maison. En juin dernier, pendant la nuit, je me suis levé pour aller chercher un médicament. Et j’ai marché ! En fait, je pense que j’ai pris conscience que je pouvais remarcher », a-t-il raconté.
Vendredi 2 décembre, lors de son passage sur le plateau du Téléthon, Henri Sannier s’est confié sur sa maladie auto-immune. « Je n’ai jamais été malade de ma vie, et j’ai attrapé une maladie auto-immune (…) Et là bing, on se retrouve allongé, on ne marche plus pendant un an et demi à deux ans », a-t-il raconté. « Là j’ai réussi à reprendre d’abord parce que dans la tête il faut être fort et puis j’ai été aidé par beaucoup de gens », a-t-il expliqué, soulignant le rôle de l’entourage et des médecins. « Je viens tous les mois à Paris pour une plasmaphérèse avec des gens extraordinaires et compétents, et je les remercie du fond du cœur. Et maintenant je remarche et j’attends qu’une chose, c’est de refaire du vélo », a ajouté Henri Sannier.
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