« Ma vie a basculé » : le combat de Guillaume Durand contre le cancer

Invité sur BFM TV, Guillaume Durand s’est confié sur son combat contre la maladie. Le journaliste de 69 ans, atteint d’un cancer de la mâchoire, a subi une opération en juin dernier, avant d’être contaminé par le Covid-19. Une intervention chirurgicale de dix heures que le présentateur de Radio Classique a évoquée sur le plateau de Bruce Toussaint, lundi 10 janvier. « On m'a mis le péroné à la place de la mâchoire », a-t-il raconté, détaillant ainsi comment sa vie a « basculé ».

Au départ, Guillaume Durand souffrait d’un « petit problème de dent ». Un souci bénin mal diagnostiqué qui a finalement dégénéré. « Il a été question de m'opérer très vite », a relaté l’animateur-chroniqueur, contraint de se mettre en retrait de ses activités dans les médias. Pour se soigner et retrouver « l’espoir », le journaliste désormais en rémission a misé sur l’activité physique modérée. « Ce qui m'a sauvé, c'est de faire de temps en temps des marches à pied un peu longues, parfois avec l'autorisation de la clinique, parfois sans l'autorisation », a-t-il déclaré sur l’antenne de BFM TV, tout en reconnaissant avoir encore « des dégâts collatéraux ».

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Parmi les conséquences de son cancer, Guillaume Durand a évoqué des troubles à ses cordes vocales. « J'ai la voix plus proche de Boris Godounov que de Tino Rossi. Les glandes salivaires ont été attaquées par la radiothérapie. Il y a des petits œdèmes sur les cordes vocales », a-t-il listé sur BFM TV, estimant avoir trouvé une certaine inspiration dans les combats contre le cancer d’Axel Kahn et de Bernard Tapie.

Alors que le débat fait rage sur la vaccination contre le Covid-19, Guillaume Durand a profité de sa prise de parole sur BFM TV pour adresser un message aux Français encore réfractaires. « Il faut que les gens qui manifestent dans les rues se rendent compte de la complexité de la situation pour le personnel soignant et les cliniques », a-t-il affirmé, conscient de sa chance de ne pas avoir vu son opération déprogrammée en raison de la saturation des services hospitaliers.