Jeune homme tué à Grande-Synthe: une marche blanche en ...
Au lendemain de la mort de Philippe, 22 ans, tué lors d'une agression à Grande-Synthe, le maire de la commune a annoncé la tenue d'une marche blanche ce vendredi 17 avril, une décision prise par la famille du jeune homme.
"Une terrible agression". Au lendemain de la mort de Philippe, 22 ans, tué à Grande-Synthe (Nord) lors d'une agression dans la nuit de lundi 15 au mardi 16 avril, un hommage lui sera rendu dans sa ville natale ce vendredi 19 avril lors d'une marche blanche, a annoncé le maire de la ville.
"Un rendez-vous à 11h, vendredi, devant le lycée du Noordover, où il était lycéen et étudiant. On ira jusqu'au lieu du drame pour observer une minute de silence sur le parvis de la maison communale", a précisé le maire de la ville, Martial Beyaert, au micro de BFMTV ce mercredi.
Une décision qui a été prise par la famille du jeune homme, la mère et ses deux frères, tous rencontrés par le maire ce mercredi après-midi.
"Nous sommes, depuis deux jours, sous le choc"
L'édile est revenu sur le drame lors d'un point presse organisé à la mairie ce mercredi 17 avril. "C'est une terrible agression dont a été victime un jeune de notre ville, Philippe, qui malheureusement est décédé de cette violente agression", a-t-il expliqué.
Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 avril, les secours sont intervenus dans le quartier de la mairie à Grande-Synthe, pour un homme inconscient sur le parking d'un supermarché. La victime présentait de multiples fractures et des traces de coups, notamment au visage, a indiqué le parquet de Dunkerque.
Les secours ont prodigué les premiers soins, et la victime, un jeune homme né en 2001, a été transportée à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Il est mort des suites de ses blessures ce mardi.
"Un garçon qu'on connaissait tous"
Face à cette agression qualifiée "d'inhumaine" par Kelvyn, le frère de la victime, interrogé par BFMTV, le maire de Grande-Synthe s'est déclaré dans l'"incompréhension". D'autant que Philippe était bien connu des habitants.
"C'était un garçon qu'on connaissait tous, qui participait aux activités de la maison communale. Nous sommes, depuis deux jours, sous le choc", regrette Martial Beyaert.
Selon le maire, sa ville n'est que très peu habituée à "ce phénomène d'agression physique" et assure que "Grande-Synthe n'est pas une zone de non-droit".
D'autant que le maire affirme "beaucoup travailler sur ces sujets". "Il y a une police municipale et l'installation prochainement de 72 caméras de surveillance", a-t-il indiqué.
Un mineur interpellé et placé en garde à vue
Dans cette histoire, une enquête a été ouverte, dans un premier temps pour "tentative d'homicide volontaire en bande organisée". Elle a été requalifiée depuis mardi soir en "meurtre en bande organisée".
Ce mercredi, le parquet de Dunkerque a annoncé l'interpellation d'un mineur, qui a été placé en garde à vue.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de la police judiciaire du Nord. Les investigations sont en cours pour identifier les mis en cause et éclaircir les circonstances des faits.
Martin Regley Journaliste