Grand Corps Malade : « Je pense avoir une solide conscience féministe. Féministe ou juste lucide »
Il s’intitule « Mesdames », on peut difficilement être plus clair. Grand Corps Malade sort un septième album, en majeure partie consacré aux femmes. Pour mieux leur rendre hommage, il a proposé à quantité d’artistes féminines de le rejoindre en studio pour lui donner la réplique. On sait déjà que Camille Lellouche figure au casting, puisqu’on a entendu tout l’été leur duo déchirant, « Mais je t’aime », certifié single d’or. D’autres voix s’élèvent ici : Véronique Sanson à Suzane, en passant par Laura Smet ou Louane. Et c’est très réussi.
Avec « Mais je t’aime », en duo avec Camille Lellouche, vous avez fait le tube de l’été. Quelle surprise !
Qui l’eût cru ? Avec une valse, en plus. Vous connaissez un peu mon parcours, j’ai eu la chance d’avoir des beaux succès d’albums et de tournées, mais un single qui passe en radio, ça, je ne connais pas. C’est assez incroyable, d’autant que le single est aussi bien passé sur des radios jeunes que sur des radios adultes.
A quoi attribuez-vous ce succès ?
A la qualité de la chanson – c’est un peu prétentieux de dire ça –, en tout cas à une forme d’universalité. La voix de Camille Lellouche avec sa petite faille super touchante qui vous attrape. Quand elle dit « Ne me raconte pas d’histoires », on a envie de s’arrêter pour écouter ce qu’elle veut nous dire. Aussi, j’avais déjà constaté que ce sont les chansons d’amour qui marchent le mieux.
"Mais je t'aime"
Quel a été le point de départ de cet album réalisé avec des femmes et qui parle d’elles ?
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