Héroïque, YB réduit Galatasaray au silence!
YB l'a fait! Les Bernois vont goûter à la Ligue des champions pour la 4e fois de leur histoire. Les hommes de Patrick Rahmen ont survécu à l'enfer stambouliote en s'imposant face à Galatasaray (1-0) après avoir déjà remporté le match aller à Berne (3-2).
Face au Champion de Turquie, le grandissime favori de cette double confrontation, les Young Boys ont témoigné d’une réelle maîtrise pour assurer cette qualification amplement méritée. Avec leur esprit de corps et une solidarité sans faille, les Young Boys ont retrouvé au moment opportun les vertus oubliées en début de saison. Les joueurs de Patrick Rahmen ont su éteindre le bouillon du volcan stambouliote pour signer l’un des plus grands exploits de la riche histoire du club.
Un Galatasaray affligeant
On leur promettait l’enfer dans l'ambiance unique du stade bouillant de Galatasary. En première mi-temps, les Bernois ne l’ont pas vraiment vu.
A la pause, les Bernois ont été vraiment mal payés. Avec une tête de Silvère Ganvoula sur la transversale à la 31e, ils ont bénéficié d’une occasion en or pour prendre une option décisive sur la qualification. Il y en a eu d’autres dans des transitions menées par Joël Monteiro et par Ebrima Colley, dont la vitesse a posé des problèmes insolubles aux Turcs. Seulement, il leur aura manqué un soupçon de lucidité dans le dernier geste pour que la démonstration soit parfaite.
Titularisé dans la cage, Marvin Keller n'a quasiment pas été mis en danger dans ce premier acte. Le remplaçant de David von Ballmoos a juste eu à stopper une frappe sans danger de Kaerem Aktürkoglu à la 35e pour l’unique tir cadré des Turcs lors de cette première mi-temps bien curieuse.
Deux fois les montants
Le scénario n'a pas bougé à la reprise. L’emprise territoriale a certes été pour Galatasaray, mais ce sont bien les Young Boys qui ont été les plus dangereux. A l’heure de jeu, Banhie Zoukrou et Ganvoula ont ainsi été, sur un corner botté par Filip Ugrinic, à deux doigts de marquer avec un ballon qui a, à nouveau, heurté un montant de la cage turque. Oui, les Bernois auraient dû classer l’affaire bien avant de s’avancer vers une ultime demi-heure de tous les dangers.
Heureusement, Keller a signé l'arrêt qu'il fallait sur une frappe d'Aktürkoglu à la 71e. Dix minutes plus tard, le public, de plus en plus frustré et agacé, a commencé à lancer des bouteilles d'eau à l'adresse des joueurs bernois pour raviver le souvenir du barrage retour Turquie - Suisse de novembre 2005. Avec, heureusement, le même happy end pour le football suisse, Alan Virginius inscrivant le seul but de la rencontre à la 87e minute de jeu.
ats/tzing