Assemblée nationale : après leur vote, ces députés de gauche ont ...

Journée cruciale à l’Assemblée nationale. Les députés ont fait leur rentrée dans l’hémicycle, ce jeudi 18 juillet, pour élire le ou la présidente de l’Assemblée nationale. Le vote, à bulletin secret, a commencé à 15 h. Chaque député vote l’un après l’autre en déposant un bulletin dans une urne placée à la tribune située face à l’hémicycle. Alors que Flavien Termet, élu dans la 1re circonscription des Ardennes pour le Rassemblement national, se tient derrière l’urne en tant que benjamin de l’Assemblée nationale, comme veut la tradition, certains votants ont refusé de lui serrer la main.

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Chifoumi, intimidation…

C’est le cas de plusieurs députés de gauche qui, juste après avoir déposé leur bulletin dans l’urne, n’ont pas répondu à la main tendue du député issu des rangs de l’extrême droite. Parmi eux, tous les députés Insoumis, ainsi qu’une partie des Écologistes et des socialistes. « Je n’ai pas envie de serrer la main des gens qui défendent une logique coloniale », a déclaré l’Insoumis Antoine Léaument.

Le député LFI François Piquemal a quant à lui préféré jouer au pierre-feuille-ciseaux. « Je n’avais rien préparé mais j’ai remarqué que le député RN était très insistant, même lourd, dans sa façon de vouloir serrer la main. Et j’ai eu cette idée instinctive », confie l’Insoumis à Ouest-France. « Il m’a répondu’’Ah celle-là, je ne m’y attendais pas’’ », ajoute-t-il.

Le député LFI Sébastien Delogu a tenté de son côté d’intimider Flavien Termet, en posant son regard longuement sur lui. Même s’il a snobé la poignée de main, François Ruffin, lui, a tout de même hoché la tête en guise de bonjour.

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« Malpolis et anti-démocrates »

En revanche, certains députés ont répondu favorablement au benjamin de l’Assemblée nationale comme Clémentine Autain, Gabriel Attal et d’autres députés du camp présidentiel.

Les députés du RN ont quant à eux chaudement salué leur collègue, chargé de recueillir les suffrages. « Ces gens sont tout simplement malpolis et anti-démocrates », s’est insurgé le député RN Kevin Mauvieux sur franceinfo.

Si aucune majorité absolue se dessine au premier et deuxième tour, un troisième tour pourra être organisé, où seule la majorité relative suffit. Six candidats sont en lice : la présidente sortante Yaël Braun-Pivet, la députée Horizons Naïma Moutchou, le communiste André Chassaigne, le centriste Charles de Courson, le RN Sébastien Chenu et Philippe Juvin pour la Droite républicaine.