«Tout le monde était contre moi» : Éric Antoine revient dans «50 ...

Il a été révélé en 2006 dans la première saison de «La France a un incroyable talent» sur M6. Aujourd'hui, il est passé du côté du jury. Son style unique, à mi-chemin entre l'humour et la magie, a marqué les téléspectateurs. «Les gens me détestaient ou m'adoraient, mais il se passait quelque chose» se souvient Éric Antoine face à Nikos Aliagas, ce samedi 22 avril dans «50' Inside».

Son arrivée dans les premières minutes du portrait que lui consacre l'émission de TF1 est loufoque, à son image. «Je suis content et même un peu fier donc j'ai pris une baguette magique de 49.3» déclare-t-il alors qu'il tient un ballon jaune. L'allusion à l'actualité politique s'arrête là puisqu'en perçant le ballon apparaît alors une bouteille de champagne, comme par magie.

Sa mère, la première qui a cru en lui

Les débuts d'Éric Antoine n'ont pas été faciles. Il découvre la magie à l'aube de son adolescence. Une forte poussée de croissance, il grandit de 21 centimètres en seulement un an, le contraint à rester alité plusieurs mois. «C'est comme si on te vole un moment et c'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui j'ai envie de faire durer ce moment de l'enfance» raconte-t-il. Eric Antoine commence à se produire, mais il se heurte vite aux critiques qui ciblent le concept de son personnage de magicien humoriste : «Les humoristes avec qui je faisais de la scène me disaient que la magie, c'était ringard. Les magiciens me disaient “ne fait pas d'humour, ça casse la magie”». «Tout le monde était contre moi, mais je suis arrivé au meilleur moment car tout était à faire» analyse l'artiste. Son succès aujourd'hui en est la preuve.

La première qui a cru en lui, c'est Françoise, sa mère. «J'ai eu une enfance aimée par ma maman, un père absent et qui part assez vite. Et maman qui part trop tôt» déclare-t-il avec émotion. En effet, sa mère est décédée en 2008, mais elle a pu assister aux premiers succès de son fils : «Elle a vu mon tout premier autographe et elle est partie». Alors qu'il fait des études de médecine, elle le pousse à faire du théâtre. Eric Antoine raconte qu'avant de mourir, sa mère avait rédigé un courrier adressé à ses enfants, dans lequel il a pu lire avec soulagement : «C'est bon Éric, tu es où tu dois être». La plus belle réussite pour ce fils qui avait une relation fusionnelle avec sa mère.