Emmanuelle Béart : ses douces confidences sur Daniel Auteuil, son ...

Flashback : il y a près de 40 ans, en 1987, après avoir été nommée deux fois pour le César du meilleur espoir féminin (en 1985 pour « Un amour interdit » et en 1986 pour « L’amour en douce »), Emmanuelle Béart a finalement été sacrée meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation inoubliable dans « Manon des sources », de Claude Berri. Une distinction dont elle n’a pas tant profité que ça sur le moment.

« J’arrive des États-Unis, où je tourne un film qui s’appelle ‘Date with an Angel’ [‘Rendez-vous avec un ange’en VF] et je suis en décalage horaire. Je n’ai qu’une hâte, c’est revoir mon amoureux de l’époque qui est Daniel Auteuil », a-t-elle raconté dans l’émission « En aparté », lundi 24 février. Et d’ajouter : « Je pense à lui, je me dis qu’il n’est pas dans la salle parce qu’il joue au théâtre et c’est vraiment ça le souvenir que j’en ai. »

Ce n’est qu’un peu plus tard dans la soirée qu’Emmanuelle Béart a été profondément émue : quand Daniel Auteuil a été sacré meilleur acteur pour son interprétation d’Ugolin dans « Jean de Florette » et « Manon des sources ». « La joie profonde du César, je l’ai ressentie quand lui l’a eu, pas moi », a-t-elle avoué. Daniel Auteuil était le premier amour d’Emmanuelle Béart. Ils se sont rencontrés au début des années 1980, sur le tournage de « L’amour en douce » (1984).

« Je n’ai eu dans ma vie que des hommes bien. Des sages. Avec Daniel Auteuil, j’avais 19 ans, il m’a donné confiance, m’a appris la distance sur ce métier, m’a poussée à apprendre, toujours », disait-elle dans une interview à « Paris Match », en 2021. Ils sont restés ensemble pendant 10 ans, et ils ont eu une fille, Nelly, née en 1992. Plus tard, Emmanuelle Béart a eu un fils, Yohann, avec David Moreau, puis a adopté un garçon éthiopien, Surifel, avec son mari Michaël Cohen,

Le retour d’Emmanuelle Béart aux César

Depuis 1987, Emmanuelle Béart a été nommée cinq fois aux César - en 1990 pour « Les enfants du désordre », en 1992 pour « La belle noiseuse », en 1993 pour « Un cœur en hiver », en 1996 pour « Nelly et Monsieur Arnaud » et en 2001 pour « Les destinées sentimentales ». Si elle ne fait pas partie des nommés pour la 50e cérémonie, elle montera tout de même sur scène, vendredi 28 février, pour remettre le prix du meilleur documentaire. « Parce que j’en ai fait un », a-t-elle glissé, faisant référence à son documentaire sur l’inceste : « Un silence si bruyant » (2023).