Malgré les JO, Emmanuel Macron séjourne au fort de Brégançon ...
CHRISTOPHE SIMON / AFP
Emmanuel et Brigitte Macron au fort de Brégançon en 2020.
POLITIQUE - Les vacances malgré tout. Dans un contexte politique incertain, et alors que les Jeux Olympiques battent leur plein à Paris, Emmanuel et Brigitte Macron viennent de quitter la capitale pour prendre leurs quartiers d’été au fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var). Une tradition puisque chaque Président de la République depuis 1968 y prend ses habitudes au mois d’août.
Pas question cependant de tout couper. Juché sur ce piton rocheux haut de 35 mètres, le chef de l’État continuera de passer des coups de fil et probablement de recevoir des invités. Il gardera notamment un œil sur la sécurité des JO, en lien avec le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin avec qui il s’entretiendra quotidiennement au téléphone.
Omniprésence aux JO
Depuis le lancement des Jeux de Paris, Emmanuel Macron s’implique très personnellement dans les compétitions. Après avoir assisté à la cérémonie d’ouverture vendredi 26 juillet, il a fait le tour des différents terrains de jeu samedi, n’hésitant pas à se démultiplier au plus près des athlètes. Avec les judokas au Champ de Mars, les rugbymen au Stade de France ou les épéistes au Grand Palais. « On a la chance d’avoir des médaillés, c’est normal qu’il vienne les voir pour les saluer et leur dire l’admiration qu’il porte », défend un proche auprès du Parisien.
Une omniprésence que le chef de l’État n’entend pas rompre dans les prochains jours. Son entourage précise à l’AFP qu’il ne séjournera à Brégançon dans les prochains jours que « par intermittence ». De nombreux allers-retours devraient avoir lieu vers la capitale et les principaux sites de compétition pour continuer d’encourager les médaillés français. Selon son entourage, il suivra les prestations françaises à la télé et via la presse sportive. Quoi qu’il arrive, il sera d’ailleurs présent à la cérémonie de clôture des JO prévue dimanche 11 août.
En parallèle, dans un contexte où la France commémore les 80 ans de sa Libération, Emmanuel Macron assistera aux cérémonies qui entourent le Débarquement de Provence le 15 août, entouré de plusieurs chefs d’État étrangers. Idem deux jours plus tard, où il prononcera un discours à l’occasion de l’anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas. Le préfet du Var a d’ailleurs pris un arrêté, comme chaque année, afin d’interdire « toute manifestation ou tout rassemblement revendicatif ».
Rentrée politique chargée
Gageons enfin que le président ne perdra pas complètement de vue la situation politique, toujours aussi incertaine. Gouvernement démissionnaire, absence de majorité stable à l’Assemblée, pression de la gauche pour nommer Lucie Castets à Matignon... Si la rentrée doit être chargée et à bien des égards inédite, Emmanuel Macron continue d’inciter son camp à tenter de monter des coalitions. Les négociations, à droite, à gauche et au centre, se poursuivent. Depuis le 16 juillet, Gabriel Attal et son équipe sont censés gérer les affaires courantes. Une durée totalement inhabituelle, qui pourrait bien durer.
À Brégançon, le locataire de l’Élysée a pris l’habitude d’inviter certains de ses homologues. En 2019, c’est Vladimir Poutine qui avait foulé le sol de Bormes-les-Mimosas, avant Angela Merkel en 2020. Deux ans plus tard, il s’était illustré différemment, à bord d’un jet-ski. Ce qui avait provoqué la colère des militants écologistes.
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