Mort de Didier Kaminka, plume enlevée de la comédie française

«Didier Kaminka a contribué à faire les beaux jours de la comédie française des années 1970 et 1980», rappelle la ministre de la Culture, Rachida Dati, dans un communiqué-hommage. Plume enlevée de la comédie française, Didier Kaminka s'est éteint mardi à l'âge de 81 ans, a annoncé samedi son fils à l'AFP.

Scénariste, acteur et réalisateur, le complice de Claude Zidi avait mis sa patte dans les films culte Les Sous-doués, Banzaï ou encore Les Ripoux. Il est décédé des suites d'une maladie chez lui à Labbeville dans le Val-d'Oise, où il a tourné de nombreuses scènes de ses films. Une cérémonie pour lui rendre hommage se tiendra vendredi à Paris.

Comédies de mœurs à succès

Né le 22 avril 1943 à Paris, Didier Kaminka a débuté sa carrière en tant que comédien à la fin des années 1960. Il apparait ainsi dans la comédie noire Poussez pas grand-père dans les cactus de Jean-Claude Dague. En 1973, l'acteur Pierre Richard le sollicite pour coécrire son troisième long-métrage Je sais rien mais je dirai tout, dans lequel il joue un petit rôle.

S'enchaîneront de nombreuses comédies de mœurs à succès dont il signe les dialogues, souvent en collaboration avec le réalisateur Claude Zidi, comme Les Sous-doués (1980) avec Daniel Auteuil et Michel Galabru, Banzaï (1983) avec Coluche, Les Ripoux (1984) avec Philippe Noiret, Les rois du gag (1985) avec Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte. Ou encore La Totale ! que James Cameron adaptera aux Etats-Unis, avec Arnold Schwarzenegger, sous le titre True Lies.

Didier Kaminka était aussi passé derrière la caméra, comme avec Promotion canapé (1990) et Ma femme me quitte (1996) qu'il réalise, que devant avec La Dormeuse Duval (2017) de Manuel Sanchez, où il incarne un peintre, pour ce qui constitue sa dernière apparition à l'écran.