"Deux femmes qui dansent ensemble, ça peut être très joli !" : Clémence Castel, impatiente avant "DALS"
Être la première femme à danser avec une autre femme dans ce programme, ce n’est pas anodin. Pourquoi avez-vous pris cette décision ?
La chaîne et la production m’ont donné le luxe de choisir entre un partenaire et une partenaire. Si j’ai voulu danser avec une femme, c’est pour faire écho à ma vie personnelle. Mais aussi parce que la danse étant un domaine auquel je ne connais rien, je préférais le découvrir avec la personne avec laquelle je serais la plus à l’aise. Et aujourd’hui, je suis plus à l’aise avec une femme. La danse, c’est de l’émotion, c’est un rapport au corps. Il y a aussi un peu de séduction. Et je pense que je serai plus crédible avec une femme qu’avec un homme. À partir du moment où mes proches étaient d’accord avec ça, je me suis dit ‘cassons les codes et allons-y !’.
Vous avez dit que vous ne vouliez pas être un porte-drapeau pour la communauté LGBT...
C’est vrai. Mais en même temps, je porte un message qui donne un sens à ma participation. Ça peut paraître paradoxal, mais pour moi, c'est naturel de le faire de cette façon-là. J’ai envie à travers cette aventure d’authenticité et d’une certaine mise à nu. Et ça se fait par ce biais. Aux yeux des millions de téléspectateurs de TF1, mais aussi de mes enfants, j’ai envie de montrer qu’il ne faut pas avoir peur de se montrer tel que l’on est. Je veux montrer que deux femmes qui dansent ensemble, ça peut être très joli. Mais surtout, il ne faut pas avoir peur. Et je vous avoue que j’ai plus peur de mon niveau en danse que de danser avec une femme ! (Rires).