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Claire Chazal, dans « Quelle époque » sur France 2 le 27 avril 2024.
POLITIQUE - Elle se voyait bien rue de Valois. La journaliste Claire Chazal a confié avoir été très intéressée par le poste de ministre de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron, au point d’avoir fait part - discrètement - de ses envies. En vain.
« Je pense que mon nom a circulé vraiment » pour le poste, a raconté Claire Chazal samedi 27 avril dans l’émission Quelle Époque sur France 2. Depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, le nom de l’ancienne présentatrice de TF1 revient lors de remaniements ministériels. Et elle n’aurait pas dit non, bien au contraire.
« J’ai toujours dit que ça m’intéressait beaucoup et vraiment j’aurai aimé le faire », a-t-elle ajouté, glissant avoir évoqué le sujet « dans des conversations avec des gens qui étaient censés décider ». « Après je n’ai plus jamais candidaté. Mais ils savaient je pense que j’étais prête à y aller, que ça me passionne. Je sais que c’est très difficile et je ne sais pas si j’aurai été capable, je n’ai pas le sens politique peut-être mais j’avais envie », a-t-elle raconté.
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Lire la VidéoAprès plus de 20 ans à la tête des journaux de TF1, Claire Chazal a été remplacée en 2015 par Anne-Claire Coudray. Elle a ensuite continué sa carrière au sein de France Télévisions.
En 2020, la journaliste avait déjà raconté sur Europe 1 avoir été « tentée » par le poste, sans avoir été contactée pour autant. « Ça correspondait aussi à un quinquennat d’un jeune président qui pouvait éventuellement aller chercher des gens de la société civile », explique-t-elle. Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron a en effet été marqué par l’irruption de la société civile au gouvernement, avec des figures comme Marlène Schiappa. Une pratique qui a peu à peu disparu au cours de son deuxième quinquennat
Depuis 2017, cinq ministres de la Culture ont été nommés : Françoise Nyssen, Franck Riester, Roselyne Bachelot, Rima Abdul Malak et l’actuelle occupante Rachida Dati. « Elle a une force, une volonté et une détermination qui me sidère », a glissé Claire Chazal à propos de l’actuelle ministre. Pas rancunière.
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