Brigitte Bardot maltraitée par son mari : comment Jacques Chartier l ...

Ce jeudi 22 décembre 2022, un reportage consacré à Brigitte Bardot a été diffusé sur BFMTV. L'occasion d'en savoir plus sur les problèmes de couple rencontrés par l'icône française et le comédien Jacques Chartier. C'est en 1959 qu'elle se marie avec lui, après l'avoir rencontré sur le tournage de Babette s'en va-t-en guerre. Mais voilà que celui qu'elle aime est très dur à vivre dans le privé. BB va tomber enceinte très rapidement et va prendre la décision d'avorter. Un acte que son époux lui interdira. "Charrier ne voulait pas qu'elle se fasse avorter. C'était difficile aussi [...] parce que c'était Bardot, alors tout de suite, on lui serait tombé dessus", raconte Pascal Louvrier, biographe de Brigitte Bardot. Pire encore, le comédien devient violent avec sa femme : "Il est très jaloux [...]. Cela se traduit par des coups. Quand elle était enceinte de Nicolas, il l'a frappée, elle est tombée et a heurté une table. Elle a eu traumatisme crânien."

Une période très sombre pour Brigitte Bardot qui a alors développé un rapport très compliqué avec la maternité. Toujours selon le biographe, "[son mari] était quelqu'un de très violent. Je pense que cela explique qu'elle n'ait pas souhaité d'enfant." Elle va alors demander le divorce et confie la garde de son fils à son ex-mari, s'estimant "pas capable d'élever Nicolas" : "À l'époque j'avais besoin d'avoir une mère et pas d'avoir un enfant. Je ne pouvais pas être une racine car j'étais moi-même complètement déracinée, déséquilibrée, perdue", confiait-elle en interview. Une phrase que son ex-mari ne lui pardonnera jamais.

Jacques Chartier l'écrira dans son livre : "Sa vie est entachée de cet abandon de ce fils qu'elle a aimé au début et qu'elle a laissé tomber. Confortée par l'idée qu'elle est toujours un mythe, elle croit qu'elle peut tout faire, tout dire et tout écrire." Le comédien et son fils vont même intenter un procès contre Brigitte Bardot pour "violation de la vie privée", "diffamations" et "injures". Elle sera condamnée à payer 250.000 francs de dommages et intérêts. Un passif qui entachera à tout jamais ses relations avec son fils.