Belgique-France : «énorme déception» pour le sélectionneur belge ...
Sur la sellette après une nouvelle défaite contre les Bleus lundi, Domenico Tedesco a regretté le manque d’efficacité de sa sélection belge.
Encore raté pour la Belgique. Lundi soir lors de la 4e journée des Ligue des Nations, les Belges ont à nouveau subi la loi de l’équipe de France (1-2), portée par un doublé de Randal Kolo Muani. Cette troisième défaite de la sélection belge face aux Bleus en 2024 - la cinquième consécutive depuis 2018 - fragilise encore davantage son entraîneur Domenico Tedesco, tancé par le public de Bruxelles à coups de «Tedesco démission !» descendus des tribunes du stade Roi Baudouin en fin de partie.
«Je ressens une énorme déception après ce match. Regardez nos occasions et ce qu'on a réalisé dans cette partie... on méritait de gagner, a regretté le sélectionneur italo-allemand des Diables rouges après la rencontre. On a vécu des choses positives contre une équipe difficile à manier. J'ai entendu les chants des supporters. Ça fait partie du football et d'un match. On aurait pu gagner donc ils ressentent de la déception. Je peux comprendre. C'est dur de jouer encore mieux contre les Français. Ils sont tellement puissants, c'est incroyable.»
C'est tellement compliqué de défendre contre les Français, ils sont constamment dangereux
Domenico Tedesco
Malgré 20 tirs tentés en direction du but de Mike Maignan et un penalty obtenu (raté par son capitaine Tielemans), la Belgique, orpheline de Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, a craqué devant l’efficacité française. «La France sait marquer quand elle joue moins bien, a concédé Tedesco. On doit profiter un maximum des situations. Il fallait qu'on mène dans ce match. Les fans auraient poussé derrière nous. C'est tellement compliqué de défendre contre les Français, ils sont constamment dangereux.»
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3e de la poule A2 en Ligue des Nations à deux journées de la fin, à cinq points de la France (2e), les Diables Rouges ne devraient pas sentir l’odeur du «Final 8» de la Ligue des Nations. Il s’agira de relever la tête, pour l’honneur, lors de la réception de l’Italie en novembre. Avec ou sans Tedesco sur le banc ?