Bombardements en Arménie : l'Azerbaïdjan s'engage dans une dangereuse escalade
DÉCRYPTAGE - Les bombardements azéris ont tué au moins 49 soldats arméniens dans la nuit de lundi à mardi. La Russie demande un cessez-le-feu et la France a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU.
Pour l'Arménie, le spectre de la guerre revient comme un boomerang. Au moins 49 soldats ont été tués dans Intenses bombardements de l'Azerbaïdjan sur l'Arménie dans la nuit de lundi à mardi. Le bilan le plus lourd depuis la guerre de 44 jours à l'automne dernier quand l'Azerbaïdjan avait conquis près des trois quarts de l'Artsakh (Haut-Karabagh, NDLR), une région peuplée d'Arméniens revendiqués par Bakou. Nikol Pachinian, le premier ministre arménien, a accusé son voisin caucasien «d'essayer d'avancer» et «d'utiliser de l'artillerie, des mortiers, des drones et des fusils de gros calibre», pour viser des «infrastructures militaires et civiles».
À découvrir
Deux facteurs semblent avoir motivé l'Azerbaïdjan. Tout d'abord, la défaite russe à Kharkiv. «La Russie est moins en mesure de dissuader l'Azerbaïdjan», confirme Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF et chercheur associé au Centre de géopolitique d'HEC. Ensuite, la dépendance gazière de l'Europe. Ursula von der Leyen s'est rendue à Bakou…
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