Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron s’exprimera ce mercredi à 20 heures

Emmanuel Macron « s’exprimera dans une allocution à 20 heures, consacrée à la guerre en Ukraine », a annoncé l’Elysée ce mercredi matin. Jeudi 24 février, au lancement de l’invasion russe, « il avait pris l’engagement de tenir informés les Français de l’évolution de la situation », ajoute la présidence, sans autre commentaire. L’Elysée ne fait aucune mention d’une éventuelle déclaration de candidature à l’élection présidentielle. Le président sortant n’a plus que jusqu’à vendredi 18 heures pour l’annoncer.

Pas beaucoup plus de précision à la mi-journée lors du point presse de Gabriel Attal, qui, s’il a renouvelé un « soutien total (de la France) au peuple ukrainien », a refusé de répondre aux questions des journalistes sous prétexte qu’Emmanuel Macron s’exprime ce mercredi soir. Sur d’autres sujets forts de l’actualité, le porte-parole du gouvernement a par ailleurs confirmé que le président n’annoncerait pas sa candidature lors de cette allocution. Du côté du Covid-19, Il a aussi confirmé que « le recul de l’épidémie se poursuit ».

La prise de parole d’Emmanuel Macron interviendra après un Conseil de défense consacré au conflit ukrainien, réuni par le chef de l’Etat mercredi matin avec cinq ministres - Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Barbara Pompili (Transition écologique), Bruno Le Maire (Economie) Florence Parly (Armées) et Gérald Darmanin (Intérieur).

« Je reviendrai vers vous dans les heures qui viennent afin de vous tenir informés de l’évolution de la situation et des décisions que je serai amené à prendre », avait-il déclaré dans sa brève allocution de jeudi à 13h30, quand il avait averti que l’invasion russe serait un « tournant dans l’Histoire de l’Europe » et annoncé que la France soutiendrait l’Ukraine « sans hésiter ».

Depuis le début des tensions, d’autant plus que la France assure la présidence de l’Union européenne, Emmanuel Macron et la diplomatie française jouent un rôle central dans cette crise internationale. Le président de la République, qui s’était rendu à Moscou pour tenter de raisonner en vain Vladimir Poutine de lancer l’offensive contre l’Ukraine, s’est ainsi entretenu mardi dernier avec le président russe pour « exiger l’arrêt immédiat » des combats. Là aussi sans succès.