EN DIRECT Allocution d'Emmanuel Macron: le président défend ...

En difficulté politique, Emmanuel Macron a appelé à des "coalitions et des alliances nouvelles" avec "toutes les forces d'action et de bonne volonté".

Emmanuel Macron appelle à "profondément rebâtir le système de la santé" promettant d'avoir "d'ici la fin de l'année prochaine désengorgé tous nos services d'urgence".

"Les enseignants seront mieux rémunérés, les élèves seront davantage accompagnés en français et en mathématiques, comme pour les devoirs, et pratiqueront plus de sport à l'école, les parents qui verront le remplacement systématique des enseignants absents", a indiqué le président.

Cette réforme devrait arriver à la rentrée prochaine.

Alors que le projet de loi immigration est pour l'instant suspendu, le président veut renforcer "le contrôle de l'immigration illégale" "tout en intégrant mieux ceux qui rejoignent notre pays".

Le président veut s'atteler au chantier de "la justice et de l'ordre républicain" avec la volonté de recruter "plus de 10.000 magistrats" et la création de "200 nouvelles brigades de gendarmerie dans nos campagnes".

"Grâce à la planification écologique qui sera dévoilée d'ici l'été, nous irons vers un nouveau modèle productif et écologique", a affirmé le président.

"La porte sera toujours ouverte aux syndicats", a avancé le président alors que les relations avec les centrales sont au point mort.

Le président veut lancer un "nouveau "pacte de la vie au travail". Emmanuel Macron a "proposé de recevoir les organisations patronales et syndicales dès demain pour celles qui y sont prêtes".

Le patronat a répondu favorablement tandis que les centrales ont dit non.

"La réponse" face à la crise sociale "ne peut être ni dans l'immobilisme, ni dans l'extrémisme", a avancé Emmanuel Macron.

"Personne et surtout pas moi, ne peut rester sourd à cette revendication de justice sociale et de rénovation de notre vie démocratique. Personne, et moi en particulier", a avancé le président lors de son discours depuis l'Élysée.

"Cette loi est-elle acceptée ? Manifestement non", a jugé le président lors de son allocution après 3 mois de mobilisation.

Le président qui dit "avoir logiquement promulguée" la lois sur les retraites ce vendredi annonce qu'elle s'appliquera "progressivement à l'automne".

L’allocution d’Emmanuel Macron vient de commencer. Le président va tenter de sortir de la crise politique et sociale.

Après 3 mois de mobilisation contre la réforme des retraites, le chef de l’État a promulgué vendredi soir la réforme des retraites, après sa validation partielle par le Conseil constitutionnel.

Jean-Luc Mélenchon s'est félicité des concerts de casseroles organisés à l'initiative d'Attac dans toute la France.

"Le monde entier doit savoir que le peuple en France ne se laisse pas voler deux ans de liberté par son monarque", a écrit le fondateur de La France insoumise sur son compte Twitter.

"C’est beau un concert de casseroles. C’est le bruit d’un peuple qui désobéit et ne se soumet pas", a écrit la députée écologiste sur son compte Twitter.

Plusieurs concerts de casseroles organisées à l'initiative d'Attac ont été interdits, comme à Marseille et à Dijon.

Les trois principales organisations patronales françaises se rendront mardi à une rencontre mardi à l'Élysée.

"Remplacer la démocratie sociale par un déjeuner entre copains, il fallait oser", a écrit sur son compte Twitter la députée insoumise Aurélie Trouvé.

Les syndicats ont de leur côté rejeté l'invitation après avoir réclamé en vain au président de la République un "délai de décence" avant de promulguer la réforme des retraites, validée vendredi pour l'essentiel par le Conseil constitutionnel.

La préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté ce lundi afin d'interdire toute manifestation à Marseille "en raison des risques avérés de troubles à l'ordre public".

"La prochaine étape, c'est l'instauration du culte officiel d'Emmanuel Macron", a écrit sur son compte Twitte le député écologiste Aurélien Taché.

Plusieurs appels ont circulé sur les réseaux sociaux afin d'appeler à une mobilisation au départ de la mairie de Marseille ce lundi soir à 20 heures pendant l'allocution d'Emmanuel Macron.

"On a l'impression que les discours du président de la République sont écrits par ChatGPT", a regretté Arthur Delaporte, le porte-parole des élus socialistes à l'Assemblée nationale.

À une heure de la prise de parole d'Emmanuel Macron, les macronistes espèrent de leur côté que le président fixe un nouveau cap pour sortir de la crise politique.

Des concerts de casserole sont prévus ce lundi soir dans toute la France, pendant l'allocution d'Emmanuel Macron.

Des députés LFI ont prévu d'y participer, à l'instar d'Antoine Léaument devant le mairie du 10ème arrondissement de Paris et Ugo Bernalicis devant la mairie de Lille.

À quelques heures de l'allocution d'Emmanuel Macron, le président n'est pas "isolé du tout", a jugé son épouse cette après-midi au micro de BFMTV.

"La période est extrêmement compliquée pour les Français. Le président en parlera dans les mois à venir", a encore avancé Brigitte Macron, lors d'un déplacement dans le Val d'Oise avec la ministre des Sports.

"Je ne m'exprimerai pas sur le sujet" des retraites, a encore avancé la femme du président, assurant "respecter tous les Français".

La préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté ce lundi afin d'interdire toute manifestation à Marseille "en raison des risques avérés de troubles à l'ordre public".

Plusieurs appels ont circulé sur les réseaux sociaux afin d'appeler à une mobilisation au départ de l'hôtel de ville ce lundi soir à 20 heures pendant l'allocution du chef de l'État, Emmanuel Macron, à la suite de la promulgation de la réforme des retraites.

La seule solution pour apaiser le pays est "le retrait, la suspension, l'abandon de la réforme" des retraites, affirme Simon Duteil, co-délégué général de l'Union syndicale Solidaires sur BFMTV, avant l'allocutin d'Emmanuel Macron ce lundi soir à 20 heures.

Le représentant syndical appelle à poursuivre la mobilisation contre la réforme après sa promulgation. "Dès ce soir, il y aura des concerts de casseroles aux fenêtres et des rendez-vous devant les mairies", a-t-il prévenu.

"Aujourd'hui, il y a plusieurs ministres qui se déplacent. Il y a des comités d'accueil et il continuera d'y en avoir", a-t-il poursuivi. "Jeudi, dans le rail, il y a une grève unitaire appelée notamment par Sud-Rail mais aussi par la Cfdt, la CGT et l'Unsa", a-t-il rappelé.

Simon Duteil annonce un "raz-de-marée pour le 1er-Mai", journée internationale des travailleurs qui prendra une "résonance particulière" cette année avec la réforme des retraites. "On ne tournera pas la page", a insisté le représentant syndical.

Pour François Bayrou, "une autre réforme (des retraites) était possible".

"On avait adopté la retraite par points", rappelle-t-il sur franceinfo ce lundi.

Le haut-commissaire au plan redit notamment sa préférence pour une réforme dans laquelle les cotisations sur les entreprises augmentaient aussi, "ne serait-ce que pour que l'idée de justice soit prise en compte".

Selon lui, "un pays qui accepte que la pension mensuelle des retraités soit payée en empruntant l'argent qui devra être remboursé par les plus jeunes est en faute morale".

Ce vendredi, le Conseil constitutionnel a censuré six dispositions du texte de la réforme des retraites, dont l'index senior, jugeant qu'il ne s'agissait pas de mesures budgétaires.

Invité de franceinfo, François Bayrou estime qu'il faut "les reprendre dans un autre texte". "Et il faut le faire de manière détendue", ajoute le président du MoDem.

"Le ciel ne s'est pas écroulé sur la Terre au moment de la décision du Conseil constitutionnel", complète-t-il.

Alors qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer ce lundi soir, Jordan Bardella estime sur Europe 1 que "la fracture n'a jamais été aussi grande" entre les Français et l'exécutif.

"Je pense que les Français n'intéressent pas (Emmanuel Macron)", affirme-t-il.

Malgré la validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, le président du RN estime que "sur le fond la page n'est pas tournée et la fracture n'est pas refermée".

"Emmanuel Macron a été élu dans le cadre de ce que l'on peut appeler un barrage républicain", mais, désormais, c'est lui "qui fait barrage à la République", estime Clémentine Autain sur BFMTV-RMC.

Ce dernier a le pouvoir "de faire repasser le texte devant l'Assemblée nationale", dit la députée insoumise citant ainsi l'article 10 de la Constitution. "Il choisit de ne pas le faire, donc il est particulièrement autoritaire", estime l'élue de Seine-Saint-Denis.

Invitée de BFMTV-RMC, Clémentine Autain estime que "la légalité, ce n'est pas la démocratie", après que le Conseil constitutionnel a jugé ce vendredi que la réforme des retraites est conforme à la Constitution, même si certaines mesures ont été retoquées.

"Le Conseil Constitutionnel peut légalement valider une loi qui n'a pas de légitimité auprès des Français [...] dans la démocratie sociale [...] au Parlement", déclare la députée de La France insoumise.

Pour elle, "un homme décide seul": Emmanuel Macron.

"J'attends d'un président de la République, dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, qu'il aterrisse", déclare Clémentine Autain sur BFMTV-RMC.

La députée insoumise souhaite que le chef de l'État "comprenne que les Français ne veulent pas transformer les deux plus belles années de la retraite en deux pires années de travail". L'insoumise veut que le président "appaise" les colères et "abroge" le projet de loi, qu'il a promulgué dans la nuit de vendredi à samedi.

Yvan Ricordeau était l'invité de BFM Business quelques minutes après l'interview de Laurent Berger sur France 2. Comme son camarade de la CFDT, le secrétaire national de la CFDT a rappelé que la séquence autour de la réforme des retraites se poursuivait.

"Ce n’est pas une partie qui est terminée et la CFDT continue de travailler sur trois axes. D'abord, jamais un journal officiel ne renferme le ressentiment social contre un texte. Puis, il y a encore beaucoup de décrets à faire paraître pour que cette réforme s’applique. Enfin, le 3 mai, le Conseil constitutionnel va se prononcer définitivement sur le référendum d’initiative partagée."

Yaël Braun-Pivet juge "très étrange le sentiment de fin de règne que peuvent avoir certains" après la réforme des retraites, "alors que de l'autre côté, nous n'arrêtons pas de transformer, de réformer notre pays".

"Depuis juillet 2022 nous avons adopté 24 textes à l'Assemblée nationale", souligne-t-elle sur France Inter. "Je vois un pays qui se transforme, se réforme, avec une action résolue."

"Je trouve le pays inquiet, en colère", déclare Yaël Braun-Pivet, président de l'Assemblée nationale, sur France Inter.

"Il faut entendre cette colère, le moment est grave", ajoute la députée Renaissance, alors que la réforme des retraites a été validée par le Conseil constitutionnel ce vendredi, puis promulguée par le président de la République dans la foulée, non sans susciter des mécontentements.

Le secrétaire général de la CFDT estime qu'Emmanuel Macron "a loupé le rendez-vous avec le monde du travail, avec les travailleurs et travailleuses qui lui disaient depuis début janvier et même avant « on voudrait parler de nous, de ce monde du travail post-pandémique, de nous qui étions là pendant le confinement » et ce n’est pas ce qui a été fait."

"Jusqu’au bout, il y a eu une forme de mépris du monde du travail."

Quelques heures avant la prise de parole d'Emmanuel Macron, le secrétaire général de la CFDT a confirmé que l'intersyndicale ne répondrait pas favorablement à l'invitation du président de la République pour la journée de demain.

"Nous n’irons pas car j’ai toujours dit qu’il y avait un délai de décence, l’intersyndicale a dit "jusqu’au 1er mai" [...] Le faire 24 heures après avoir promulgué une loi que des millions de travailleurs contestent dans la rue n’est pas décent. Il est hors de question d’aller discuter comme si de rien n’était. On ne peut pas passer l’éponge."

Après la promulgation de la réforme des retraites dans la nuit de vendredi à samedi, certaines organisations syndicales ont appelé à des actions avant même la journée du 1er mai, date à laquelle l'intersyndicale s'était accordée pour fixer la prochaine journée de mobilisation. Le leader de la CFDT souhaite que les différentes organisations restes unies sur leur mode opératoire.

"Depuis le début, ce qui fait notre force est le fait que quand on décide quelque chose ensemble, tout le monde s’y tient collectivement. Il n’y a pas de fissures mais une exigence de rigueur collective."

Invité de la matinale de France 2, le secrétaire syndical de la CFDT a évoqué la récente décision du Conseil constitionnel qui a validé le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 24 ans vendredi.

"Dans un pays démocratique, il faut respecter le rôle des institutions. Les organisations syndicales et d'autres acteurs ont déposé des mémoires au Conseil constitutionnel mais sa décision s’impose."

Afin de sortir de la crise sociale et politique, Marine Le Pen a ce estimé dimanche qu'Emmanuel Macron a le "choix" entre un référendum sur les retraites, la dissolution de l'Assemblée nationale et sa propre démission.

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Après la promulgation de la réforme des retraites, le chef de l'État s'adressera aux Français lundi soir.

Pour Véronique Reille-Saoult, spécialiste de l'opinion, Emmanuel Macron a tout intérêt à expliquer aux Français qu'il est "conscient de la réalité" et à "proposer quelque chose".

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Si Emmanuel Macron devrait évoquer la réforme des retraites ce soir, le chef de l'État essayera surtout de se projeter sur la suite de son second quinquennat et démontrer qu'il n'est pas empêché.

Invité de BFMTV ce dimanche, le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué que la prise de parole d'Emmanuel Macron consistera à "donner le cap pour les mois qui viennent" et à fournir "une sorte de feuille de route pour le gouvernement".

Et ce, sur un certain nombre de sujets nés de la contestation contre la réforme des retraites, comme "la santé, l'école, les transports, les salaires, le pouvoir d'achat". 

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Bienvenue dans ce live consacré à la réforme des retraites que devrait évoquer le président de la République ce lundi soir à l'occasion d'une allocution télévisée.

Le chef de l'État a promulgué la loi dans la nuit de vendredi à samedi, soit seulement quelques heures après sa validation par le Conseil constitutionnel, qui a seulement retoqué quelques mesures et non le texte dans son ensemble, comme l'espéraient les syndicats et les opposants au projet de loi.