Benfica et l'Ajax se neutralisent en huitièmes de finale aller de Ligue des champions

L’Ajax Amsterdam est une formidable équipe à regarder jouer. Mais aussi, parfois, un formidable motif d’espoir pour l’adversaire. La formation d’Erik Ten Hag, assez impressionnante pendant une grosse mi-temps, aurait dû revenir aux vestiaires, à la pause, avec un avantage plus conséquent que ce 2-1 qui sanctionnait son aisance dans le couloir droit, d’où sont notamment venus le but de Tadic (18e) et cette frappe d’Alvarez sur le poteau (44e). Par séquences, les Néerlandais ont montré une maîtrise certaine. Mais Haller, en plus de son but en deux temps (29e), a offert une première égalisation sur ce qui fut longtemps la seule frappe cadrée, côté portugais (26e).

Et l’Ajax a été incapable de changer de partition ensuite, quand Rafa Silva est venu martyriser le couloir gauche dans le dos de Daley Blind. Quand Yaremtchouk a égalisé, de la tête, sur une frappe mal repoussée par Pasveer, c’était la troisième fois, déjà, que l’ailier de Benfica avait créé un immense décalage dans le couloir, dans un stade devenu incandescent (72e). Cette deuxième égalisation préserve le suspense avant le retour et elle a valu un carton jaune au buteur ukrainien, coupable d’avoir manifesté son soutien à son pays sous la menace russe.