Attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas : combien d'otages sont ...

Depuis un an, une centaine de personnes sont retenues par le Hamas sur le territoire de la bande de Gaza. 365 jours de captivité durant lesquels ces otages sont devenus la principale monnaie d’échange pour l’organisation terroriste afin de négocier un cessez-le-feu et la libération des prisonniers palestiniens.

Le 7 octobre 2023, à Réïm, 251 personnes ont été enlevées par le Hamas lors d’une attaque survenue pendant un festival musical près de l’enclave palestinienne. Sur ce total, 37 ont été retrouvés mortes et 117 ont été libérées, essentiellement des femmes, des enfants et des travailleurs étrangers. Ils ont recouvré la liberté au cours de la seule semaine de trêve qu’a connue le conflit, en novembre 2023.

63 otages présumés vivants

Un an après, 97 personnes sont toujours retenues à Gaza. Selon les autorités israéliennes, 34 sont considérées comme mortes. Il y a quelques heures, le Forum des familles d’otages a d’ailleurs annoncé dans un communiqué "pleurer le meurtre d’Idan Shtivi", 28 ans.

Les 63 autres détenus – présumés vivants – sont toujours retenus prisonniers à Gaza. Parmi eux figurent 51 hommes, 10 femmes et 2 enfants. 56 sont des Israéliens, dont au moins 20 binationaux, rapporte L’Express.

Malgré l’incertitude entourant leur sort, Israël s’efforce depuis un an de les libérer des mains de leurs ennemis. "En ce jour, en ce lieu et dans de nombreux endroits de notre pays, nous nous souvenons de nos morts, de nos otages – que nous sommes obligés de ramener – et de nos héros tombés pour la défense de la patrie et du pays", a déclaré Benjamin Netanyahu, ce lundi 7 octobre 2024 à Jérusalem, en marge d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de l’attaque.

Deux franco-israéliens toujours détenus

Le chef de l’État français Emmanuel Macron a adressé sur X, lundi matin, ses "pensées fraternelles" aux victimes, aux otages et aux "familles aux cœurs brisés par l’absence ou l’attente". Deux des otages, dont la France suit de près la situation, sont franco-israéliens" : Ohad Yahalomi, un homme de 50 ans, ainsi que Ofer Kalderon, un homme de 53 ans.

"La France est indéfectiblement attachée" à la sécurité d’Israël, a rappelé ce lundi, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, présent en Israël à Réïm où au moins 370 participants avaient été massacrés. Jean-Noël Barrot y a évoqué la mémoire de la quarantaine de victimes franco-israéliennes : "La France pleure au côté d’Israël, nos compatriotes" tués, et "ne cessera jamais d’exiger la libération inconditionnelle des otages", a assuré le ministre des Affaires étrangères.