En plein divorce, Amélie Mauresmo a porté plainte contre son ...
Mardi 23 janvier, Amélie Mauresmo (44 ans) s’est présentée devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne. Comme le rapporte France Bleu Bayonne, l’ancienne gloire du tennis français s’est en effet constituée partie civile dans le procès (à huis-clos) qui l’oppose à son épouse, Marie-Bénédicte Hurel (60 ans), avec laquelle elle est en instance de divorce et contre laquelle elle a porté plainte.
La directrice du tournoi de Roland-Garros l’accuse de harcèlement et assure « vivre un enfer » depuis qu’elle a pris la décision, l’an dernier, de divorcer. Il serait question d’humiliations, de chantage et d’insultes, des faits qui pourraient caractériser un harcèlement moral et suite auquel Amélie Mauresmo s’est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours.
Dix mois de prison avec sursis requis
La prévenue, elle, conteste fermement les accusations dont elle fait l’objet, soutenue par ses deux avocats. « Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien », expose Me Thierry Sagardoytho, l’un d’eux. Ce dernier va même jusqu’à pointer une « instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce ».
LIRE AUSSI. ENTRETIEN. Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros : « Les critiques en 2022 ? C’était dur »
Si la relaxe est plaidée par la défense, le parquet a tout de même requis dix mois de prison avec sursis à l’encontre de Marie-Bénédicte Hurel et le jugement sera prononcé le 13 février prochain.