Accusée de plagiat par l'autrice Racha Belmehdi, Ambre ...

Depuis jeudi dernier, la polémique fait rage : Racha Belmehdi accuse publiquement Ambre Chalumeau d’avoir pillé son travail. La chroniqueuse de Quotidien aurait, selon l’autrice (comme le relaye la journaliste Emilie Mazoyer sur Twitter, repris plusieurs éléments de son livre, Rivalité, nom féminin, ouvrage qu’elle avait demandé à recevoir en service de presse pour préparer son sujet sur le « traitement médiatique misogyne de la rivalité entre Rachida Dati et Anne Hidalgo », alors que l’émission recevait la maire du 7e arrondissement.

Et Racha Belmehdi de dénoncer : « Elle ne me cite pas. Mon travail est devenu le sien en une poignée de secondes ».

Ambre Chalumeau a répondu à l’autrice sur le plateau de Quotidien. Elle a bien demandé à recevoir le livre, mais affirme ne pas l’avoir lu, et par conséquent, ne pas l’avoir plagié. Elle a ensuite déroulé son argumentaire.

Ambre Chalumeau a repris les exemples qu’elle avait cités dans son sujet, comme le film Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?, dont elle avait « déjà parlé dans une chronique il y a six mois », ou encore le conte Blanche Neige, qui est un « classique des textes sur la rivalité féminine et la beauté des femmes ». Et Yann Barthès de conclure : « On va lui renvoyer son livre ».

Racha Belmehdi a depuis dénoncé « l’arrogance et le gaslighting de Quotidien », dont les chroniqueurs sont « nés avant la honte ».

« C’est si dur de s’excuser ? (…) Les personnes qui les interpellaient demandaient des excuses. Nous avons eu droit à du gaslighting. Le gaslighting est une pratique de manipulation qui consiste à faire douter une personne de sa perception des choses. Comme quand vous subissez du harcèlement et qu’on vous dit que c’est dans votre tête », répond, sur Instagram, l’autrice, qui maintient que « quasiment toutes les références citées dans la chronique » sont « répertoriées dans mon livre, un livre réclamé en service de presse par la chroniqueuse ».

Racha Belmehdi qualifie ensuite la réponse d’Ambre Chalumeau de « marque de mépris » et « la marque d’une impunité et d’une arrogance tellement immense qu’on peut balayer d’un revers de main des milliers de protestations ».

« J’ai même entendu : "On va lui rendre son livre", sur le ton méprisant qui fait que personne ne vous respecte. Non, gardez-le, c’est cadeau. Et apprenez », conclut l’autrice de Rivalité, nom féminin.