Enlèvement de Santiago : pourquoi l'alerte a-t-elle été levée avant ...
Lundi soir, un nourrisson de 17 jours, Santiago, né prématuré, a été enlevé dans un hôpital d'Aulnay-sous-Bois, au nord de Paris, à priori par ses parents âgés de 23 et 25 ans.
Près de 30 heures après son enlèvement, le bébé reste introuvable. Ses parents sont susceptibles de l'avoir emmené en Belgique, où un avis national de recherche a également été lancé. En France, en revanche, l'alerte enlèvement a été levée peu avant 19 heures mardi 22 octobre. "Sur décision du parquet de Bobigny, il est mis fin à l'alerte enlèvement. L'enfant n'a pas été retrouvé. Les recherches se poursuivent", a signalé le ministère de l'Intérieur sur le réseau social X.
La décision de lancer ou de lever ce dispositif dépend de l'autorité du procureur de la République localement compétent (ici, celui de Bobigny). L'alerte enlèvement concerne les victimes mineures, dont la vie ou l'intégrité physique est en danger - il s'agit de les retrouver le plus vite possible, car les 24 premières heures peuvent être cruciales.
Dans le cas de Santiago, le bébé, né prématuré, a besoin de soins médicaux constants. Son enlèvement met donc sa vie en danger. Selon une source policière qui s'est exprimée auprès de l'AFP et de BFMTV, l'espérance de vie de l'enfant sans soins a été estimée à une douzaine d'heures.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer le fait que le procureur de la République ait décidé de lever l'alerte enlèvement. Tout d'abord, cela peut être pour ne pas compromettre l'enquête. Ensuite, les enquêteurs ont peut-être recueilli suffisamment d'informations pour localiser l'enfant, permettant de mettre fin à l'alerte. Cinq personnes qui font partie de l'entourage des parents ont notamment été interpellées et mises en garde à vue.
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