Alain Vernon attaque France Télévisions aux prud'hommes - Médias
Alain Vernon précise avoir été licencié pour « faute légère » et estime ne jamais avoir « franchi de ligne rouge » dans son travail. « D'abord parce que mon épouse travaille à France Télévisions. (...) Je vous assure qu'elle aurait été mise au courant si j'avais fait des ''demandes insistantes de dîner'' à l'une de mes collègues. Ensuite car je suis l'un des plus féministes de la rédaction. »
Le journaliste poursuit et y voit « des règlements de compte », indiquant que trois femmes l'accusent dans le rapport final dont l'une lui reprocherait « un vieux combat syndical ». Enfin, le reporter s'adresse à Delphine Ernotte, la présidente France Télévisions, dont il soutient à « 100 % sa lutte contre le sexisme » mais « moins sa chasse aux hommes blancs de plus de 50 ans ». Il conclut en dénonçant « une chasse aux sorcières et aux hommes, menée par un féminisme aveugle [...] On ne peut licencier des gens aveuglément sans vérifier. #MeToo m'a tué. »
Contacté, France Télévisions n'a pas souhaité faire de commentaires.