Agnès Jaoui: «La retraite n'existe pas dans notre métier»
Publié hier à 13:38, Mis à jour hier à 13:38
ENTRETIEN - À 60 ans, l’actrice incarne une femme bipolaire dans La Vie de ma mère. L’occasion de parler de sa carrière et du cinéma.
Le 23 février dernier, Agnès Jaoui a reçu un César d’honneur. Une consécration qui n’a rien d’un lot de consolation et qui ne sent pas le sapin. L’actrice, scénariste et réalisatrice en est à son septième trophée. Et à bientôt 60 ans, la comédienne enchaîne les rôles. Après la mère malade et anxieuse du Dernier des juifs , l’excellent premier film de Noé Debré, elle est à l’affiche de La Vie de ma mère, de Julien Carpentier. Un autre premier film réussi et un nouveau rôle de mère, cette fois bipolaire. Rencontre avec une artiste complète et complexe.
LE FIGARO. - En recevant votre César d’honneur, vous avez dit quelques mots mais surtout joué du ukulélé. Certains ont profité de cette tribune pour s’exprimer, pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza. Pas vous. Pourquoi?
Agnès JAOUI. - Je me suis déjà beaucoup exprimé sur ce sujet ô combien douloureux. J’ai hésité à porter le ruban jaune pour les otages du Hamas. Je ne me sentais pas capable d’en parler à ce moment-là à cet endroit-là. Je pense…
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