Retrait d'Adrien Quatennens : du soutien de Mélenchon aux "sanctions" réclamées par Rousseau, la gauche se déchire
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Des mots très éloignés de ceux tenus par Sandrine Rousseau, membre, comme Adrien Quatennens, de la Nupes au Palais Bourbon. "Il faut qu'il se mette en retrait de toute parole publique, voire en retrait du groupe LFI à l'Assemblée", a réclamé la députée écologiste sur Radio J. "Ce n'est pas possible de représenter les hommes et les femmes [...] quand on s'est rendu coupable de tels actes." Sandrine Rousseau souhaite aussi des "sanctions" de La France insoumise envers Adrien Quatennens. "Il y a maintenant une décision du parti politique à prendre."
La militante féministe Caroline de Haas a, de son côté, offert une réponse acerbe au tweet de Jean-Luc Mélenchon, faisant mine de réécrire le message du leader insoumis en parlant à la première personne : "Les violences au sein du couple sont intolérables, quels que soient les conflits qui existent. J’exprime mon soutien à Céline. Je prends acte des excuses et du retrait d’Adrien de ses fonctions au sein du mouvement. Tout mon soutien aux femmes victimes, partout dans le monde."
La députée LFI Clémentine Autain a adopté une ligne relativement proche. "Juste et inévitable décision d'Adrien Quatennens de se retirer de ses responsabilités au sein de LFI", a-t-elle tweeté. "Notre mouvement est celui de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Mes pensées vont à toutes les femmes qui aspirent à leur liberté."