Témoignages : Ce que vous faisiez au moment des attentats du 11 ...
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Il y a (déjà) 23 ans, quatre avions étaient détournés par le réseau djihadiste islamiste Al-Qaida. Deux d’entre eux ont percuté les tours jumelles aux États-Unis. Un 11 septembre 2001 qui aura fait près de 3000 morts et plus de 6000 blessés.
Personne n’a oublié ce qu’il faisait au moment précis de l’annonce de ces terribles attentats. Vos témoignages et souvenirs bouleversants…
Au lycée, le prof nous a expliqué ce qu’il se passait, le cours a été annulé.
Aurore
Aurore J. : « J’allais partir au lycée, mon jeune frère a allumé la télé et nous avons cru regarder un film au début, arrivés au lycée, le prof nous a expliqué ce qu’il se passait, le cours a été annulé… Nous n’oublierons jamais cette journée gravée dans nos mémoires. »
Maryse T. : « J’étais dans les Landes en vacances chez des amis que nous avions quittés 4 ans plus tôt. Nous revenions d’un déjeuner en Espagne dans un des petits restaurant de la frontière espagnole. Nous venions de rentrer et la télé était allumée et au début nous avons cru à un fil de science-fiction mais très vite nous avons compris la douloureuse réalité et nous étions effondrés. Impossible de décrocher nos yeux des écrans. »
Stéphanie V. : « On était dans notre petit appartement devant le film de l’après-midi sur TF1 quand il a été interrompu pour un flash spécial… »
Manuella D : « Je passais devant le téléviseur de la salle commune du service ou j’étais en fonction à l’époque. Nous avons lâché le chariot de nursing et sommes restés figés avec ma collègue. »
Je n’y croyais pas, des gens sautaient des fenêtres.
Jocelyne
Jocelyne L. : « Je rentrais d’un cours de gym pas loin de chez moi. Quand je suis rentrée, mon fils était devant la télé, je lui dis, c’est quoi ces horreurs, il m’a dit c’est l’Amérique en direct, les avions fonçaient sur les tours. J’ai failli tomber, je n’y croyais pas, des gens sautaient des fenêtres, les courageux pompiers montaient ne sachant pas qu’ils ne pourraient pas en redescendre. J’aurais préféré que ce soit un film. Ça m’a hanté presque une année. »
Vincent N. : « J’avais 15 ans. Je me souviens bien de ce jour. Je suis sorti tôt du lycée et en rentrant chez moi et en allumant la TV, toutes les chaînes en parlaient. Je me rappelle m’être assis sur le canapé et regardé pendant un long moment. »
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Pau : « J’étais au collège Ponthieu, je l’ai appris en rentrant chez moi… J’avais 11 ans et je m’en souviens très bien… Nous avions fait une minute de silence dans la cour le lendemain. »
Bérengère B. : « J’étais à la fac, à un examen de rattrapage. Une des élèves américaines en Erasmus avait son téléphone qui vibrait sans cesse dans l’amphi, elle a demandé à sortir car elle pensait qu’il y avait un problème avec sa famille aux Usa. Elle n’est jamais revenue dans l’amphi… »
Jamais j’oublierai ces terribles images. J’en ai encore les larmes aux yeux en écrivant ces lignes.
Maggui
Stéphanie F. : « Je ne peux que m’en souvenir ! Je patientais dans la salle d’attente pour la dernière écho de ma première grossesse. Nous étions tous stupéfaits face aux premières images. Quel monde allions nous laisser à nos enfants ? »
Maggui G. : « Je rentrais du lycée. Pensant retrouver mon jeu sur France 2. Je vois un avion rentrer dans une tour la 2e était déjà en en feu. J’hallucinais. Il se passe quoi là ? Un film ? Et non malheureusement car en changeant de chaîne.
La même chose. Il se passe quelque chose de grave. Puis des gens agitant des mouchoirs. D’autres se jetaient dans le vide. Droit vers la mort. Puis une tour s’effondre et l’autre suit peu après. Jamais j’oublierai ces terribles images. J’en ai encore les larmes aux yeux en écrivant ces lignes. »
Marine J. : « Je n’avais que 5 ans et pourtant encore quelques souvenirs. J’étais en garde chez mamie et papi, je me souviens du flash infos, encore l’image en tête de mes grands-parents inquiets de voir ce qu’il se passe à l’écran… Et moi me demandant ce qu’il se passe à la télé. »
Nathalie F. : « j’étais à l’internat. Mon habitude était de monter a 20h et de mettre les infos et sur le coup j’ai dit a ma copine Mathilde : c’est bizarre le film est déjà commencé a 20h sans savoir ce qui venait de se passer. »
Julie B. : « Je rentrais de l’école et mon frère était rentré de là-bas, 3 jours plus tôt. Je suis resté au moins 15 minutes debout avec mon sac à dos encore porté. »
En cours, ma prof s’est mise à pleurer.
Claire
Angélique L. : « C’était un mardi, je rentrais du collège lorsque j’ai vu à la télé ce drame car à cette époque il n’y avait pas internet sur nos portables pas de réseaux sociaux, j’avais 14 ans. »
Céline D. : « J’étais prête à partir en service en gendarmerie dans la région parisienne. Nous avons vu tout en direct à la télévision, nous avons eu un moment de doute cela ne pouvait pas être possible. Cette journée du 11 septembre 2001 une horreur, des familles brisées à jamais. Notre mariage 3 ans plus tard le 11 septembre 2004 nous avons eu une grosse pensée pour toutes les personnes qui 3 ans plus tôt ont pu subir cette barbarie. Tous les ans le 11 septembre nous pensons à ce drame. À l’époque j’étais militaire et la surveillance de la France était à son maximum pendant plusieurs mois. »
Claire : « En cours, ma prof s’est mise à pleurer. Elle est allée chercher la télé et on a vu ce qu’il se passait ».
Kat : « J’avais fini mon travail, j’ai démarré ma vieille voiture adorée et un CD tournait… Je suis rentrée chez moi, et j’ai allumé ma tv directement alors qu’habituellement je ne la regardais jamais. Je tournais le dos à la tv, mon café coulait, j’ai entendu le mot crash d’avion. Les avions… un symbole pour moi qui suis née près de Roissy. Je suis allée voir aussitôt l’écran….je me suis assise et j’ai regardé durant des heures les médias la gorge nouée. La preuve de la cruauté humaine s’exposait au monde entier. »
J’allais avoir 21 ans et pour la première fois quelque chose m’a fait peur pour l’avenir de mon fils.
Graziella
Julie B.D : « Je m’en rappelle très très bien. Perrine aussi : on sortait de cours d’histoire en 1ère au lycée BDP, la prof venait de nous faire un cours sur les kamikazes japonais lors de la seconde guerre mondiale. Je suis rentrée et ma sœur était muette devant la TV. »
Véronique F. : « Je faisais ma vaisselle en regardant le journal télévisé et là, je me suis mis à pleurer ! Quelle horreur. »
Anniesse : « J’avais 6 ans à cette époque, on vivait encore à Paris et ce jour-là je devais me préparer pour l’école. Ma mère avait l’habitude de regarder télé matin à la 2. Je me souviens qu’elle a passé un coup de téléphone pour savoir si je devais aller à l’école. Et après sur toutes les chaînes il y avait cette image. Ma mère m’a dit… que des personnes méchantes ont fait du mal à d’autres personnes. »
Jean-Joël H. : « J’étais dans les vignes à Régnier Durette dans le Beaujolais avec des amis pompiers et une maison a côté de la parcelle nous a crié Venez voir. Nous avons vu ces images terribles du 1er et du 2e avion en direct. Nous étions abasourdis. L’horreur en direct. Quel mois de septembre car quelques jours plus tard l’explosion de Toulouse AZF. Nous avons cru à un attentat aussi. »
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Graziella : « J’étais chez moi en train de donner le biberon à mon fils Logan de 8 mois. Je me souviens de l’effroi que j’ai ressenti en voyant ces images sur la télévision. Je n’oublierais jamais l’état dans lequel j’étais, ce que j’ai ressenti à l’intérieur. Ce que je regardais n’était pas un film, mais bien la réalité. J’allais avoir 21 ans et pour la première fois quelque chose m’a fait peur pour l’avenir de mon fils. »
Philippe D. : « Je travaillais dans une banque à Amiens. Quand j’ai appris la nouvelle, je suis allé brûler un cierge à la cathédrale pour les victimes. »
Laurence M. : « Je revenais d’un rendez-vous à Abbeville en direction de la côte. Sur la route ma grand-mère m’a appelée pour me dire qu’il se passait quelque chose de grave. Je ressentais son anxiété qui a déteint sur moi, hâte de rentrer pour vérifier et en priant intérieurement pour que ce soit bien un film. On est restées là toutes les 2 figées à regarder, atterrées. C’est insidieux, on sent monter une angoisse sourde, peur que le même scénario se reproduise partout dans le monde. »
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